Etudes environnementales

Etude des niveaux de radioactivité dans les environs du Centre de Stockage FMA-VC de l’Aube

Dans le cadre de sa mission d’information, la CLi réalise des analyses dans l’environnement du centre de stockage FMA-VC de l’Aube, avec pour objectifs de poursuivre le travail réalisé en 2007 & 2012 avec pour double ambitions : suivre l’évolution des niveaux de radioactivité (référence 2007 et 2012) – élargir le référentiel à partir de nouvelles investigations.


2023 – 2024

Les résultats de l’étude :

  • La situation radiologique constatée est semblable à celle couramment observée ailleurs, sur le territoire métropolitain, dans des endroits non perturbés par les rejets industriels.
  • A l’intérieur du site nucléaire, seul le tritium est détecté dans les eaux souterraines investiguées avec une concentration maximale de 5,2 Bq/L.
  • A l’extérieur du site, aucune anomalie n’est notée dans les échantillons prélevés dans l’environnement.
  • Les mesures de débits de dose réalisées le long de la clôture du CSA montrent l’existence d’une exposition plus important dans la zone Nord-Est du site. La proximité avec l’aire d’entreposage des déchets radioactifs explique ce constat.

2023 – 2024 Etude des niveaux de radioactivité – rapport et annexes


2012 – 2013

Les résultats de l’étude :

  • La situation radiologique constatée n’est pas très différente de celle couramment observée ailleurs, dans des endroits non perturbés par les rejets industriels.
  • A l’intérieur du site nucléaire, seul le tritium est détecté dans les eaux souterraines. La présence de C obalt-60 et de Nickel-63 mis en évidence en 2007 dans les sédiments du bassin d’orage n’est plus observée en 2012.
  • A l’extérieur du site, aucune anomalie n’est notée dans les échantillons prélevés dans l’environnement.
  • Les analyse réalisées sur les végétaux aquatiques ne révèlent la présence d’aucun apport de radioéléments artificiels émetteur gamma.
  • Les mesures de débits de dose réalisées le long de la clôture du CSA montrent l’existence d’une exposition plus important à l’Est du site au voisinage du bâtiment de transit. L’entreposage des déchets radioactifs explique ce constat.

2012 – 2013 Etude des niveaux de radioactivité – rapport et annexes

2015 – 2017 Biosurveillance par les abeilles – rapport et annexes


2007

Les résultats de l’étude :

  • Les arbres : Les analyses ne témoignent pas de la présence de radionucléides artificiels émetteurs gamma.
  • Les eaux : A l’intérieur du périmètre d’installation nucléaire, les résultats obtenus avec les eaux superficielles du bassin d’orage et les eaux souterraines sont comparables à ceux enregistrés dans le domaine public.
  • Les sédiments : Dans le bassin d’orage, les activités massiques de tous les radionucléides artificiels détectés sont très faibles.
  • Les sols : Quelque soit le lieu et l’horizon étudié, la radioactivité artificielle mesurée par spectrométrie gamma se résume à la seule présence de césium-137 provenant des retombées de l’accident de la centrale Tchernobyl et celles des essais atmosphériques de l’arme nucléaire.
  • Le couvert végétal, les produits du jardin et les vignobles : Aucun radionucléide artificiel émetteur bêta-gamma n’est détecté.
  • Dosimétrie :
    – A l’ouest, à proximité du bâtiment d’entreposage des déchets irradiants : C’est à cet endroit que sont enregistrées les plus fortes valeurs, équivalent à deux fois le rayonnement ambiant conséquence des entreposages effectués dans le dit bâtiment.
    – A l’est, face aux ouvrages : Le débit de dose varie, équivalent au plus à une fois le rayonnement ambiant conséquence du stockage de déchets irradiants.
    – Au sud-ouest, à proximité de la route qui mène au bassin d’orage : Le débit de dose est le plus faible.
    – Au nord-est loin de la station T2 : Cet endroit mériterait des investigations supplémentaires pour cerner les raisons d’une évaluation du rayonnement ambiant .

2007rapport


PRELEVEMENT D’EAU – CEFFONDS

Eau prélevée au captage situé sur la commune de CEFFONDS – Juillet 2018

Suite aux interrogations de Monsieur Michel GUERITTE, l’ARS a souhaité apporter la réponse suivante, envoyée à tous les membres de la CLI de Soulaines : réponse du 21 févrierannexe 1annexe 2annexe 3